dimanche 29 janvier 2012

Drive, le retour.


Pardon, mais c'est trop bon.







Quelques images, juste pour le plaisir des yeux (et des hormones, mais on ne va pas s'étaler hein) et pour clamer haut et fort que je me suis déjà réservée le DVD, et que je n'ai plus que 10 jours à attendre pour pouvoir de nouveau me plonger dans mes questionnements métaphysique liés au pourquoiducomment de Drive, en le regardant tant et tant, encore et encore, tellement je le trouve énigmatique et fascinant. Un OVNI cinématographique inter-planètaire, au succès inattendu et pourtant, Drive reste le plus grand oublié des Oscars  avec une seule nomination pour la catégorie du meilleure montage sonore (Cf. Un super article du figaro sur les grands oubliés des Academy Awards). Cependant, le facebook officiel à posté un petit teaser animé, et ce n'est pas pour nous déplaire. Je vous laisse découvrir.

FEMISMONAMOUR.

Donc on en arrive là. Samedi, comme tout à chacun le sait (ou non, c'est un fait), ce fût les JPO de La fameuse FEMIS. Grande école parisienne de cinéma, fantasme absolu pour moi. Intouchable et impénétrable telle les voies du seigneur. Et bien plus encore. Donc, une majorité de mes proches vous diront que ça fait au moins 3 ans que j'en rêve. C'est vrai. Donc je m'y suis rendue, voulant avoir de plus amples informations sur la section "réalisation". En 2h, j'ai rencontré un étudiant iranais (27 ans) qui avait fait 3 ans de droits, un lillois (26 ans) détenteur d'un master de lettres modernes, et le dernier, un gentil nancéien (yippie!) qui avait fait une prépa-littéraire au lycée Poincaré et 2 ans en fac de cinéma. J'ai même entendu qu'un élève en production avait fait 5 ans en médecine, mais on ne va pas s'étaler sur ce détail, on parle de cinéma ici. Et moi j'ai quoi au fond ? Un simple diplôme, aussi rare que nombreux sont les étudiants en lettres dans ce pays. Et pourtant ils souhaitent des étudiants faisant partis de l'ELITE française, comme l'expliquait si justement le directeur de l'école, des étudiants capables de s'exprimer. Je ne nie pas que j'ai des lacunes pour m'exprimer par écrit, mais moi au moins on m'a appris à m'exprimer avec des IMAGES et je suis très forte à l'oral. C'est bête, je serai donc éliminée dès la première épreuve (N.B celle d'analyse filmique) pour cause d' "analyse extrêmement précise et pertinente mais très mal organisée" et de "mal-dit". Aucune chance pour moi donc, de présenter mon univers et tout ce qui fait mes points forts par la suite. Cependant ils m'ont donnés l'excellent conseil d'en profiter pour "apprendre à écrire" car il est clair que pour un technicien ce n'est pas une priorité, ils le comprennent parfaitement. Cela dit, ils ont précisés qu'ils ne s'arrêteraient pas à des petites erreurs de syntaxe et à quelques fautes de copie. Autant pour moi. 
Sinon, mis-à-part ce petit "coup de gueule", je pense que l'école me reste tout à fait abordable, malgré ses 4 années d'études (et si j'apprend à écrire ! Elémentaire mon cher Watson). Au bout du compte, si j'y rentre, je sortirai BAC +8, je pourrai presque être médecin du cinéma. J'aimerai être médecin du cinéma. BREF ! Sortons de mes fabulations d'artiste incomprise, et parlons de cette école. 




La FEMIS est située au pied de la bute de Montmartre, joli petit quartier en somme, avec une station de métro munie d'un gros ascenseur-à-gens. La grande classe. Sinon, de façade l'école est petite, mais incroyablement spacieuse à l'intérieur. Elle réside dans les tous premiers locaux de Pathé (N.B désormais Pathé-Gaumont) datant du début du siècle. Au niveau de l'enseignement, en cherchant bien sur internet on trouve des commentaires et des articles parus dans des revues cinématographique qui expliquent que certains élèves se plaignent du peu de suivi qu'ils ont. A la conférence sur la section réalisation, un conférencier à cherché à se sortir de ce carcan médiatique en précisant que les élèves sont au courant en rentrant à La FEMIS que leur éducation est uniquement faite par des rencontres avec des réalisateurs ou professionnels du métier et qu'ils doivent avoir la maturité nécessaire pour savoir se poser des questions afin d'avoir et de trouver des réponses dans les discours des intervenants. Donc pas de professeurs agrégés et autres psychorigides scolaires. En première année le but est de réaliser un court-métrage personnel en 16mm, en deuxième année on s'occupe du documentaire et de la dramaturgie, en 3ème année le but est d'approcher le scénario et le montage en réalisant un court-métrage en 35mm, et la 4ème année est réservée au film de fin d'étude avec, cerisesurlegâteau, l'écriture d'un beau long-métrage tout frais supposé être productible dès la sortie de l'école. On sort "réalisateur de long-métrages", cela-dit, je ne veux pas être médisante, mais peu nombreux (voir inexistants) sont les élèves sortant de La FEMIS que l'on voit en réalisateurs aux génériques de films. M'enfin je me trompe peut-être. Ce qui est vraiment bien, et ce qui me plait vraiment, c'est la liberté créatrice qu'on ne trouve pas ailleurs et qui permet de se développer personnellement en faisant ce qu'on aime et non ce qu'on nous impose. Cela-dit, l'école fait sûrement miroiter beaucoup de choses qui ne sont en rien semblable aux difficultés réelles de la vie de cinéaste. Les étudiants en sont conscients, les 4ème années angoissent à l'idée de sortir du cocon FEMIS et de se retrouver dans la cage au lion (notons cette subtile référence à la MGM, je m'auto-congratule). Les cours sont des ateliers, l'emploi du temps est un planning de travail. L'emploi du temps étant tellement années collège, on le conçoit. Par contre, les réalisateurs ont un poids énorme sur les épaules, et c'est en cela qu'ils recherchent des étudiants matures, tout l'enseignement des autres sections (scénario, décors, image, son et montage) se fait sur la base de leur projets personnels. On est placé sur une sorte de piédestal, regardés et attendus au tournant par 34 autres élèves aux univers tout aussi différents qu'est le nôtre. M'enfin, moi je ne trouve pas que ce soit un problème majeur, mais plus une excuse pour se surpasser et apprendre à travailler en fonction des autres. Et surtout, ne pas coller notre égo-surdimmensionné d'artiiiste élitiste auto-proclamé au visage des autres étudiants se préparant à d'autres métiers, tout aussi respectables, du cinéma. Pour finir, le directeur de la FEMIS préconise aux participants du concours de bien choisir leur voie, car de plus en plus de scénaristes et monteurs finissent réalisateurs, certains même depuis quelques années réalisent leur propre film au sein de l'école. 


Du coup, moi, il me reste une année et demi de joyeux BTS pour méditer sur tout ça. Ou préparer mon séjour semi-permanent à New-York. Tout ça n'a pas fini d'être compliqué pour moi. Mais c'est tellement agréable de penser à ce que je vais faire plus tard et à m'accrocher à mon American Dream. J'espère cependant avoir éclairé quelques lanternes interessées.


vendredi 13 janvier 2012

Note.


Parce que des fois je réussis mes auto-portraits.


Parce que des fois, et bah je cuisine bien.